L’APPRENTISSAGE À KERGUÉNEC Décembre 2020 15-12-2020


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Où en sont les apprenti.e.s de Kerguénec ?
L’UFA (Unité de Formation par Apprentissage) de Kerguénec compte cette année 5 apprenti.e.s, dont une dans chaque classe à examen (Tl CAP SAPVER – Services aux Personnes et Vente en Espace Rural - et Tl BAC PRO SAPAT – Services aux Personnes et aux Territoires). Les trois autres apprentis de l’UFA de Kerguénec, élèves en 1e BAC PRO SAPAT, sont en entreprise et ne reviendront au lycée qu’en janvier. 
Après deux périodes en structure, totalisant neuf semaines pour l’une et huit semaines pour l’autre, les deux apprenties de CAP 2 SAPVER et Tl Bac Pro SAPAT témoignent.
Tiphaine – 17 ans, CAP 2 SAPVER (Services à la Personne/Vente en Espace Rural)
En septembre, Tiphaine se sentait « stressée » à l’entrée en apprentissage et craignait de ne pas tenir le rythme du travail en résidence EHPAD (le Père Laurent, à Herbignac) qu’elle trouvait très « dynamique ». De fait, sa première période en structure était concentrée sur le travail d’agent hôtelier. Mais le rythme fut rapidement pris. Début octobre, lors de son 1er retour en lycée, Tiphaine expliquait aux deux classes de CAP 1 et 2, lors d’un temps fort sur l’apprentissage, qu’elle avait pris beaucoup d’assurance. Le plus malaisé pour elle était de devoir s’adapter aux personnes et lors du roulement d’équipe. Elle regrettait aussi de ne pas avoir le temps de vraiment communiquer avec les résidents dont elle entretenait les chambres. Mais lors de la 2e période à l’EHPAD, l’accent fut mis sur l’animation. 
Elle constate aujourd’hui à quel point ce passage en animation lui a permis de développer le lien social avec les résidents qui ont pu eux-mêmes la découvrir sous une autre facette de sa personnalité et de ses compétences. Quant à l’aspect dynamique de son travail, elle en a désormais besoin et c’est l’immobilité en classe et la concentration qui lui pèsent à chaque retour en UFA.
Revenue pour trois semaines, Tiphaine passe comme les autres ses évaluations et CCF où elle se sent finalement à l’aise, notamment dans les domaines animation et cuisine. Pendant que ses camarades envisagent les congés de Noël, Tiphaine s’apprête à repartir pour une troisième fois en structure, celle-là beaucoup plus longue car elle ne reviendra au lycée qu’en mars 2021… L’objectif fixé pour cette nouvelle période avec Nathalie, sa tutrice, et Gisèle Gerligand, son maître d’apprentissage, vise un accroissement d’autonomie dans ses diverses missions et d’aborder le soin aux personnes (aide au lever, à l’habillage).
Léa – 19 ans, Tle BAC PRO SAPAT (Services aux Personnes et aux Territoires)
Après une année de 1e Bac Pro par apprentissage perturbée par la pandémie, Léa a bien démarré son année de terminale dans l’EHPAD Louis Cubaynes à Piriac. En fait, elle y a travaillé tout l’été, hormis une semaine de congés fin août. Ce sont plutôt les trois semaines au lycée début septembre qui lui semblèrent difficiles. Elle rencontre les mêmes soucis que Tiphaine pour rester assise et concentrée durant sept heures de classe par jour. 
Déjà très autonome, Léa a pratiqué seule dès le mois de septembre toilettes au lavabo et douches au lit. Son maître d’apprentissage comme sa tutrice et ses collègues la considèrent comme un membre à part entière de l’équipe.
La 2e période en structure, démarrée mi-octobre, a été marquée par le retour au confinement et les mesures sanitaires encore plus strictes, où les tenues de protection (qui doivent être désinfectées chaque jour) ont été renforcée par le port de lunettes spéciales. Dans le cadre de sa formation elle a également travaillé à la mise en œuvre d’une activité de service au sein de la résidence, un repas thérapeutique où les résidents participent à la réalisation culinaire. Elle souhaite également œuvrer à l’avenir sur le bien-être des résidents dans le cadre du projet d’établissement visant à une réduction des apports médicamenteux.
Au bout de six semaines, le retour en UFA impliquant de longues plages d’immobilité attentive en cours est toujours problématique pour Léa au regard de l’activité déployée à l’EHPAD. Elle avoue qu’elle a hâte d’y retourner. Mais elle a aussi pleine conscience de la nécessité des apports théoriques de sa formation. C’est d’ailleurs le nouvel objectif fixé avec son maître d’apprentissage, Guillaume Delanoue (Infirmier Coordinateur de la résidence) pour sa prochaine période : faire des mémos sur des cas concrets de résidents quant aux liens entre pathologies et traitements.
 

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